Les rêves dansants de Geneviève Pernin

Chaque semaine, le cinéma Le Familia propose une soirée débat. Lundi 12 mai, Geneviève Pernin, chorégraphe et danseuse, a échangé avec le public après la projection du documentaire Les rêves dansants, sur les pas de Pina Bausch d’Anne Linsel et Rainer Hoffmann.

A l’inverse du film, où des lycéens étaient volontaires pour apprendre à danser, Geneviève Pernin a parfois eu du mal à transmettre sa passion avec des élèves du Pas-de-Calais. La chorégraphe est intervenue dans des classes du département, de février à mai.

Certains ont eu du mal à « se lâcher », et à évoluer devant leurs camarades, et d’autres ne voulaient simplement pas danser. « C’est souvent décourageant, mais lorsque l’on aperçoit une lueur dans les yeux de quelques élèves, on se dit que ça vaut le coup », raconte la danseuse.

Dans le film, les élèves reprennent un rôle et leur entraînement dure une année. Geneviève Pernin n’a eu que quatre heures pour chaque groupe. « Je ne leur apprenais pas une danse, je les laissais faire ce qu’ils voulaient. Ce qui ne veut pas dire faire n’importe quoi. » La chorégraphe insiste sur ce point.

La danse, un espace de liberté

« ça ne sert à rien de danser, mais c’est un des rares espaces de liberté », explique Geneviève Pernin. Elle ne choisit pas de thème quand elle transmet aux lycéens son expérience d’interprète et le plaisir de danser. « L’acte de création vient quelquefois d’un cheminement de pensées. »  A chacun d’inventer ses pas.

Bérangère Collin

Cet article, publié dans L'actu berckoise, est tagué , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire